L’intrigue est proche du néant et des évènements s’enchainent sans aboutissement. Décors, costumes, scénario,mise en scène... une série culte, réalisée à la fin des années soixante. Le numéro 2 est une femme cette fois, mais son apparition en Peter Pan la ridiculise au possible ; d’ailleurs toute la fin de l’épisode est ridicule et on se demande si le scénariste n’a pas fumé la moquette comme j’ai lu ça et là : c’est guignolesque et le final de la machine à écrire est pitoyable.
Dans notre monde actuel, surchargé d'informations et de bêtises, tout se produit pour que nous perdions notre capacité à réfléchir et tôt ou tard, on y succombera si on n'y résiste pas.
L'expérience se passe très bien avec A, moins bien avec B. On espère qu’elle ne fasse pas partie de la brochette de traitresses que la série nous a présentée jusqu’à présent.
On ne sait jamais pourquoi le village était désert (un rêve du N°6 ?
Peter Wyngarde, inoubliable pour les fans des Avengers, est un numéro deux désinvolte : 'In society, one must learn to conform'. Il y a déjà cette séquence pré-générique inhabituelle puis l’absence de dialogue numéro 2/6 post-générique. Le Prisonnier 1 Seasons - 0 Episodes Lorsqu’un agent secret britannique démissionne, il est enlevé par un mystérieux groupe, et retenu prisonnier dans “le Village”, un endroit d’où on ne peut sortir, et où on a pour seul nom un numéro. Le village est international : la conductrice de taxi parle français et demande si l’arrivant est polonais ou tchèque, le numéro deux dit : 'au revoir' à Cobb qui lui répond par : 'Auf wiedersehen'. Comme ça ne semble pas être son caractère, Numéro 6 est pris de soupçons. Rarement l'expression Arrive alors le Numéro 2 qui enfin pose une question qu'on n'avait plus entendue depuis En effet, lorsque nous voyons le dessous des cartes, lors de la scène chez Numéro 2, nous sommes pantois face à cette grande machination diabolique !
Il est réjouissant que ce soit finalement un attribut de pouvoir (le collier honorifique) qui cause la perte de celui qui le détient et qu'un engin de mort entraîne le salut d'un autre.
La tension monte toujours avec Numéro 6 qui persiste à défier le comité...Voilà la punition pour ceux qui n'obéissent pas aux règles qu'on leur impose : le Village a le pouvoir de faire ramener de force les « brebis galeuses » en les abrutissant, en leur lavant le cerveau. On peut certes objecter que les Numéros 2 et le Juge ont certainement un supérieur mais si c'était quelqu'un d'autre que le Numéro 1 ? Elle fut créée par George Markstein et Patrick McGoohan en 1967. et le déguisement du 6 est son propre costume, car il est toujours lui-même (ou John Drake). L'épisode pourrait s'arrêter là, mais Numéro 6 compte bien profiter de sa victoire pour s'évader.
Cet épisode dure 60 minutes et cumule la plupart des une série phénoménale. Numéro 2, un poil irrité, est à la hauteur, car jouant sur le long terme : il attend que le temps et le piège diabolique qu'il lui prépare fassent son œuvre. ; Homer s'exclamant Et enfin, le sommet de l'absurde : Homer face au Rôdeur sur la musique de Grainer : la scène est d'une débilité génialissime !N'oublions pas aussi la mainmise des puissants (Numéro 2) qui veulent museler ceux qui en savent trop (Numéros 5 et 6 par exemple) sur leur compte, (grâce notamment à des glaces bourrées de seringues) thème tristement d'actualité dans tous les pays du monde, aussi démocratiques qu'ils puissent être. Si sa dureté excessive envers sa domestique dans l'épisode précédent pouvait laisser croire qu'il était sans cœur, il se montre sensible à ce qu'éprouve Nadia dans sa sinistre cellule d'hôpital et doit faire une petite concession au Numéro 2, méchamment réjouissant en sadique intériorisé.
La salle de bal devient salle de tribunal !
Phrase d'une grande importance : le savoir, le plaisir intellectuel comme antidote à l'abêtissement de la population. L'histoire repose sur une idée lumineuse : et s'il était possible de s'emparer de l'esprit de quelqu'un en interférant dans ses rêves ?
Ronald Radd remplit fort bien son contrat : en jouant un prisonnier oppressé, un peu faible, fragile et doux, il contraste avec la dureté de Numéro 6. Le fameux dialogue entre les deux antagonistes captive en mêlant politique, utopie, rêve, humour, avenir du monde… où le simple fait de mettre une robe de chambre ou trois sucres dans son thé, des détails à L'épisode s'enrichit de nuances plus sombres de Numéro 6, héros décidément peu sympathique, dans la lignée de John Drake.
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Ah, cette fusée qui décolle du village….McGoohan voulait sûrement arrêter et la série ne devait pas être de toute façon renouvelée. Mais pourquoi dans la VF, la Tour devient le Roi ? Au sujet de l’intrigue, la préparation de l'évasion est trop longue et la remise des prix un peu rébarbative (l'évasion commence finalement à la 33ème minute !). En tout cas, une fin d’épisode qu’on n’oublie pas !Le numéro deux, sous pression, recherche non seulement la raison de la démission du numéro six, mais il s'intéresse aussi à ses agissements : à qui peut-il avoir voulu vendre des informations ?
Petite facilité scénaristique qui heureusement n'enlève rien au récit.) Les personnages sont irrésistiblement comiques dans cet épisode même si on peut regretter la mise en retrait relative de la famille.Après qu'Homer dévoile son identité et cause ainsi la perte de son site, il se reprend en inventant des rumeurs et ça marche ! A ce moment-là, La parodie est soignée, beaucoup de références : les numéros (dont le 6 !) À partir de cette idée, Anthony Skene écrit un réjouissant scénario de roman policier qui tient en haleine tout le long des séquences de rêves jusqu'au triple Le rêve avec B se passe moins bien car Numéro 6, pris de soupçons, sent qu'on l'a drogué et tente de résister.