Mes tubes prennent place dans une caisse en aluminium afin d’en faciliter le transport.Enfin je vous recommande d’acquérir une petite collection de plombs « gouttes » de 10 à 30gr que vous fixerez à l’émerillon inférieur du plombier juste avant son utilisation.Une fois que le poste est déterminé, on procède au mouillage. L’attrait du montage de mouche, l’abondance du poisson et la finesse de la pêche m’ont attiré vers les corégones. Victimes de la surpêche, les deux espèces autochtones lémaniques qu’étaient la féra et la gravenche ont disparu au début du XXe siècle. en janvier, 30m en février, 25m en mars. Eh bien, je suis devenu vieux … En 2005, un ami peu expérimenté m’a proposé de l’accompagner sur le lac Léman pour lui donner un coup de main pour la manipulation du matériel de pêche à la canne et j’ai vite compris que ce grand plan d’eau était un haut lieu halieutique : outre  de très gros brochets à la traîne, au mort manié et aux leurres, de nombreux corégones ont été mis au sec sur ma barque acquise l’an suivant et remplacée par un Quicksilver 680 qui permet de m’entourer de ma famille et de mes amis sans trop de soucis de confort.
Il figure ci-dessous, le premier pour les potences et le deuxième pour la boucle de la nymphe (dont on règle le diamètre à l’aide d’une aiguille ou de la pointe de l’hameçon à fixer ) :Quant au nœud Clinch, tout bon pêcheur le connaît ! Appuyez sur Entrée pour rechercher ou sur ESC pour fermerNous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web et à des fins de mesure d'audience. Bien que pouvant paraître similaires, les deux recettes produisent un résultat différent. Ciseler finement 2 échalotes, 4 petits cornichons au vinaigre, 6 demi-tomates séchées sous huile, quelques tiges de ciboulette et les incorporer au poisson. Il m’arrive, plus tard, de pêcher l’omble à la traîne de fond bien que je privilégie sa capture à la nymphe. Vous cherchez des émotions fortes ? Il va de soi que tout poisson capturé doit l’être en respectant l’Ordonnance fédérale sur la Protection des Animaux (assommer le poisson et immédiatement lui sectionner les branchies et/ou l’éviscérer).La chair des corégones est particulièrement fine, mais ne supporte absolument pas la surcuisson. L’une de mes activités halieutiques favorites est le montage de mouches, ce qui me rend de grands services pour disposer des modèles les plus efficaces. Ainsi, vous pourrez connaître votre profondeur de présentation lorsque les poissons sont actifs entre deux eaux.Vous trouverez de bons plombiers chez votre halieutiste. Dans une casserole, faites revenir les parures du poisson et ajoutez une mirepoix, une échalote grossièrement ciselée et deux décilitres de vin blanc sec. Il convient de mentionner, en France voisine, le Lac d’Annecy, de Remoray, de St-Point et des Rousses. Cependant des opérations de soutien au repeuplement des lacs alpins s'appuient sur une reproduction maîtrisée à partir de géniteurs sauvages capturés au lac et le déversement de juvéniles grossis en pisciculture ou dans des cages immergées comme au lac du Bourget. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

Mais à vrai dire, il peut y avoir des féras un peu partout.Il est indispensable de pêcher les corégones à bord d’une embarcation, car ces poissons se nourrissent généralement à environ 20 mètres de fond. On prend soin de ne pas mélanger les deux écotypes (féra et lavaret). Plus l’évitage (longueur de la ligne d’ancre) est important, moins l’ancre se déplacera.

Il faut cependant toujours penser que les corégones sont des poissons surprenants et sonder de temps à autre en dehors des indications mentionnées ci-dessus !Si vous lisez cette revue, c’est que vous aimez la nature et que vous savez qu’elle n’est pas forcément régulière d’une année à l’autre. Les brochets sont tellement gros et abondants qu’il serait dommage de ne pas s’y intéresser.J’ai organisé une animation « montage de nymphes à corégones et ombles » : les participants peuvent y acquérir les techniques de base afin de réaliser leurs plombiers personnalisés.Lorsqu’on me dit qu’il faut être patient pour pêcher, cela m’amuse, car je suis très impatient, nerveux, certains diront caractériel … et je ne peux pas franchement les contredire. Décongeler le filet. Enfin, vous appréciez les cadeaux de Dame Nature ? Laisser réduire de trois quarts puis filtrer. C’est malheureusement souvent le cas au restaurant ; trop cuit, un corégone perd sa saveur de cucurbitacée si particulière et sa texture devient farineuse.Très important : lorsque vous pêchez un corégone, il convient de l’éviscérer immédiatement et de le conserver au frais, dans une glacière.Dix minutes au soleil au mois de juin suffisent pour torpiller sa chair délicate. On retrouve cette configuration dans tout le Petit Lac, le long de la rive suisse de Gland à Pully, quelques spots au Bouveret et entre Evian et Ivoire.Mes spots préférés sont les alentours de la Promenthouse, l’embouchure de la Dullive, le large de l’île de la Harpe à Rolle, l’embouchure de la Chambronne au large de Dorigny. L’ancrage est indispensable afin que vos « plombiers », les gambes à féras, ne soient pas artificiellement déplacées par le déplacement du bateau. Servir le filet en le tournant côté intérieur sur une assiette très chaude. Pour progresser, j’ai abondamment visité le site « Felchenfischer.ch » dont les conseils sont aussi excellents qu’abondants, même si les conditions et les poissons ne sont pas tout à fait similaires en Suisse allemande. Difficulté : maîtriser la spécificité technique du fumoir.Il va de soi que toutes les recettes de terrine ou de rillette s’accommodent parfaitement des corégones.Disposez un gros corégone dans une casserole, éviscéré mais non écaillé, dans un court bouillon (1l d’eau froide, ½ bte de chasselas, sel, poivre, ½ jus de citron, un petit oignon, 1 feuille de laurier, 1 brin de romarin)Lorsque le court bouillon cuit, à feu doux, comptez ½ h puis stoppez la cuisson.Laissez tiédir le poisson puis prélevez sa chair en ôtant la peau, les arrêtes, la graisse du dos, la chair brune sur la queue et disposez là dans un saladier.Pesez la chair et ajoutez la moitié du poids en beurre ramolli.Ajoutez un trait de cognac, du poivre rose écrasé, de l’aneth, de la ciboulette et 10g de sel et ½ jus de citron par kilo de masse.Écrasez à la fourchette ou encore mieux, passez l’appareil au pétrin jusqu’à obtention d’une mousse relativement homogène.Remplissez des barquettes de cet appareil et laissez-le au réfrigérateur au moins 12h.Préparez des toasts et dégustez vos rillettes, en entrée ou à l’apéritif.Par ces quelques lignes, j’espère vous avoir motivés à tenter l’expérience des corégones sur le Léman.