Cette immense jetée, inaugurée en 1889, contient de nombreux restaurants et salles de jeux, ainsi qu'une fête foraine permanente. Ceci-dit, ces derniers en ressortent miraculeusement intacts !Dans le train, Danny lit ostensiblement un numéro de Playboy. Il y avait ‘a dress master’ mais l’acteur n’en faisait qu’à sa tête et s’habillait comme il lui plaisait. Le pire reste peut-être les deux plus insignifiantes Persuaders girls rencontrées jusqu'ici.

Les décors naturels valent un accessit à eux seuls ; la belle campagne anglaise hivernale et Londres. Quelqu’un de sympathique qui connaissait tous les membres de la production par leur prénom.

Dans June Ritchie (1938), formée à la RADA, réalisa l'essentiel de sa carrière au théâtre. Mais on retrouve là le charme rafraichissant des séries d'aventures de l'époque.L'excellente mise en scène de Leslie Norman se montre à la hauteur de son sujet. Hormis le lieu de rendez-vous avec Sir Maxwell, on regrettera cependant des décors moins sophistiqués et enthousiasmants qu'à l'accoutumée, ne s'élevant guère au-dessus de leurs équivalents du Il reste étonnant que Ryker fasse exploser une bombe dans la chambre où se trouvent  les billets de banque qu'il entend récupérer. Mais l'effet obtenu reste considérablement moindre que celui de son célèbre équivalent de Les seconds rôles n'apportent également qu'une bien faible valeur ajoutée au récit. Il fut diffusé en Angleterre pour C’est un des meilleurs de la série, même si j’avais oublié l’intrigue des faux billets.

Certes les jumelles se montrent totalement insignifiantes et le jeu de June Ritchie n'en impose guère.

Pour une fois les Persuaders se font souffler la demoiselle, mais nos séducteurs ne se laissent pas facilement abattre ! Casting Tout en diminuant, grâce à deux belles rencontres, l'effet souvent néfaste d'une longue séparation entre les deux Persuaders, le récit souligne également avec habileté cette exaltation de l'amitié virile constituant l'un des fondements de la série. De la méprise de l'aéroport jusqu'à la réalisation du casse, on observe un vaste surplace, que quelques vaines gesticulations ou autres prévisibles péripéties (l'évasion du vrai Lomax...) ne parviennent pas à dynamiser. Elle incarne ainsi Dink, la masseuse de 007, dansAprès une introduction déjà spectaculaire et captivante, cet épisode de haut vol étonne par sa succession de scènes constituant autant de morceaux de bravoure mais en apparence relativement déconnectées les unes des autres et d'ambiances très diverses. Le réalisateur parvient également à offrir au public des scènes d'action nerveuses, denrée guère  surabondante au sein de cette série. L’enlèvement du lord par les infirmiers meuble un peu, malgré le réveil cocasse de Sinclair devant l’ange et la croix, et prépare à la scène de l’épisode, mais on se demande pourquoi Ann s’obstine à téléphoner du bureau de son patron, acte plutôt ridicule, et la pseudo bagarre Wilde/Sinclair est grotesque.Les passages à l’appartement de Brett permettent des répliques croustillantes, et les seconds rôles sont plus prépondérants qu’à l’accoutumée. Cette histoire très riche, outre sa virtuosité narrative, dégage une atmosphère originale au sein de la série, avec ce complot morbide, parfois situé aux confins de l'épouvante. Elle participa également à Dudley Foster (1925-1973), grand spécialiste des rôles de vilain, a joué dans trois épisodes des Avengers : Richard Vernon(1925-1997), s'est spécialisé durant sa longue carrière dans les rôles d'aristocrates anglais très dignes. Ses scènes avec Danny se montrent particulièrement amusantes, tandis que les deux bonjour/au revoir instantanés constituent un excellent pastiche de sa scène dans Les sources divergent quant à la date de la première diffusion de cet épisode.Seconde et hélas ultime apparition du Fermier, qui cette fois porte la barbe !A la sortie de l'aéroport, Danny est emmené dans une Jaguar XJ6. L’espionne russe se rapproche plus du critère des Bond que des Avengers, avec la pitoyable Olga. Il a même remplacé un cascadeur…qui avait le vertige. Fort heureusement, tout feu, tout flamme, la peu rancunière Prune (L'alerte caméra de Leslie Norman s'avère également un précieux atout pour l'épisode, accomplissant des plans londoniens fort suggestifs (vues de St-Paul ou de la Garde équestre sur le Mall) et de toniques affrontements (les Anges et Brett contre ses kidnappeurs, duel contre le Colonel, poursuite automobile, combat final…). Il parvient également, aidé par un nouveau superbe et vaste décor d'Harry Pottle, à reconstituer l'atmosphère si particulière d'une salle d'enchères. On apprécie vivement la décontraction canaille et cynique de Morley, auquel l'excellent Donald Pickering apporte une vraie veine picaresque. Un très grand moment d'interprétation, à déguster également en version originale. Les deux complices trouvent le squelette d’un pilote d’avion et un message concernant une formule révolutionnaire que l’homme a écrit avant de mourir, douze ans auparavant. Mais avec les trois Carla (la vraie et les deux fausses), on est gâtés question jolies minois dans cet épisode ! L'affrontement entre Danny et ses adversaires, grâce également au talent de Tony Curtis, utilise de manière divertissante le trampoline, un instrument déjà utilisé avec succès chez les Avengers. Elle participe ainsi à George Murcell (1925-1998) a surtout joué des rôles dans des séries télévisées : Ricardo Montez (1923-2010), dit « Levito », était un comédien britannique originaire de Gibraltar.
(la caméra, le sérum de vérité, l'indicateur…).

La dame en question est Geraldine Moffat, vue dans de nombreuses séries britanniques et Get Carter avec Michael Caine. Mais le brillant scénario de Walter Black conserve tout son attrait, demeurant efficace et sans aucun temps mort. Leslie Norman Passe encore pour le talent quasi inexistant de la sculpturale Magda Konopka mais sous-employer ainsi Kate O'Mara avoisine la faute professionnelle.