Il semble que la Gestapo établit un quartier général à Montauban. : n° 64, faubourg du Moustier, n° 73, avenue Gambetta, puis à partir de novembre 1943 au n° 39, Grand Rue Villenouvelle.Après le débarquement allié du 6 juin 1944, un comité départemental de la Résistance est créé. A ces groupements, il faut ajouter la « Légion des Volontaires Français » (L.V.F) qui recrute des personnels pour combattre sur le front russe.Dans le courant du premier semestre de l’année 1944, devant l’avance continue des armées alliées, tous ces mouvements connaissent une profonde désaffection.La L.V.F, dont le siège est successivement 9, rue du Greffe, puis 28, rue Saint-Louis, enfin rue porte du Moustier, devient inexistante à partir de mars 1944.La Milice Française, créée le 30 janvier 1943, constitue une section à Montauban. Il était également chef de la troisième cohorte dans la région de Nérac. ), dès juin 1940, se préoccupe de monter une organisation ayant pour but de soustraire à l’ennemi tout le matériel de guerre possible. La colonne avancent, à pas d’homme, sur la chaussée déserte, dans le demi-jour d’un après-midi gris. Il groupe, outre les trois mouvements des M.U.R. Parti de l’Hôtel de ville, le cortège s’est ainsi arrêté devant ces lieux de mémoire.Résistant FTP, créateur de la phalange anti-nazie (P.A.N.) Il cite Clémenceau qui disait du Suit une violente diatribe contre le couple de l’exécutif Pétain-Laval.Car pour les rédacteurs du tract, Pétain ne doit pas être associé à l’idée du 11 novembre, lui qui pourtant s’appuie pour gouverner la France sur la Légion Française des Combattants, cette déclinaison vichyste des associations d’anciens combattants de la Grande Guerre. Tract diffusé en France par les journaux clandestins, Combat, Libération, Franc-Tireur, Le Populaire, La Voix du Nord, réalisé par le Secrétariat général à l'information du Comité national français de Londres, avec des extraits de la Déclaration aux mouvements de Résistance du général de Gaulle. En décembre1943, il est question d’armer les miliciens en vue de combats de rue et de répression militaire du « terrorisme » local.
Une heure plus tard, un deuxième convoi pénètre dans la ville. Les chefs départementaux, qui se sont succédés, ne sont pas originaires du département. Le château de Capou, aux environs de Montauban est réquisitionné dans le courant du mois de mai. Gare de VillebourbonPlaque posée à la mémoire des cheminots résistants, en souvenir du 16 mars 1944, date à laquelle eut lieu une manifestation d’opposition au départ d’un train de jeunes gens requis pour le S.T.O. Les jeunes, flambeaux à la main, s’arrêtent au pied du monument commémorant les Résistants morts lors des combats du 19 août 1944, face aux nombreux résistants et porte-drapeaux venus rendre hommage à leurs camarades tombés pour la liberté.
Les deux corps sont recouverts de terre par le prisonnier allemand. avant de donner le fréquence d’une radio libre, Radio-France qui doit émettre depuis Londres puisque comme le disait un slogan de l’époque: « Radio-Paris ment ! Le chant des Partisans retentit suivi d’une sonnerie aux morts. Il a été distribué clandestinement auprès des commerçants et artisans pour les appeler à célébrer le 24ème anniversaire de l'Armistice du 11 novembre 1918.
Les célèbres divisions blindées « Das Reich » et « Herman-Goering » stationnent dans le département, avant de gagner le front de Normandie après le débarquement allié en juin 1944.Des manoeuvres ont lieu aux environs immédiats de Montauban. Le chef départemental, Jacques Pissard, né en 1903, est un industriel, de tendance P.S.F, originaire de Villeneuve-sur- Lot.
Peut-être est-ce à cause des rapports amicaux qui s’établissent entre les populations de l’Europe centrale fixées en Tarn-et-Garonne, et les jeunes recrues étrangères qui portent l’uniforme vert, que ces premiers contingents ont été déplacés à l’automne 1943. Parmi ces officiers, les commandants Pinat et Simonnot terminent la mise en place de ce matériel fin octobre 1941 avec l’aide d’officiers et de personnels de l’annexe militaire et du 3e Hussard, tel le lieutenant Morin, officier mécanicien de l’annexe, puis chef du service automobile du 3e Hussard à Montauban – le lieutenant Sauvage, commandant l’annexe militaire de Labastide Saint Pierre – le lieutenant Cottaz du 3e génie à Castelsarrasin.Il y a lieu de mentionner à part, le camp de Caylus qui relève directement du responsable régional et dont le chef le commandant Mouy a des relations très suivies avec des officiers, devenus civils, employés dans les sociétés de transport en commun, en particulier la S.T.C.R.T (Société de Transports en Commun de la Région Toulousaine). »Un premier convoi de voitures automobiles allemandes traverse Montauban à vive allure, de la route de Bordeaux vers celle de Castres. Le Conseil Général de Tàrn-et-Garonne est dissous.Les partis républicains quittent la scène politique, remplacés par les groupements de la « Révolution Nationale » qui créent à Montauban des sections plus ou moins actives.Le « francisme » reste inorganisé. 18e) coupée par la ligne de démarcation.C’est le chef d’escadron d’artillerie Rison qui est désigné comme « patron » de R4. Ainsi « Didier » peut surveiller au jour le jour les activités des chefs et des membres de la Milice.