François Lévesque 22 décembre 2018 Critique L'émotion est artificiellement plaquée par le biais de séquences à la nostalgie gluante, où l'on voit les trois enfants sauter au ralenti dans le lit parental... Malgré l'excellence des comédiens, la greffe théâtre-cinéma a encore échoué.Covid-19 : Clara Luciani interpelle Roselyne Bachelot La vraie Mulan n'est pas celle que nous vend DisneyHomosexualité, islam, rap et Duras : Fatima Daas, une autric...Alice Zeniter, romancière: “Quelque chose va péter, s’effond...En cette rentrée, 15 essais pour changer le monde !Une enquête du “New York Times” accuse Christophe GirardL'enquête de “Society” sur XDDL adaptée au ciné ou en série ...Pourquoi il faut (re) voir “Le Médecin de la mutuelle”Voici les 40 romans qui vont faire la rentrée littéraire
Il maintenait ses parents et ses frères à distance comme s'il était descendu du ciel. Par un jeu d'exaspérations surajoutées, ils vont régler de vieux comptes familiaux, sous le regard décentré du barman Denis (Jean-Pierre Darroussin, excellent fidèle de l'équipe). Sa famille n'échappait pas non plus à ses critiques. Avec Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Wladimir Yordanoff. La critique de Bastien L. sur Vice-Versa [2015] vous aidera à vous forger une opinion sur la qualité du titre. D'où un sentiment de stagnation et d'oppression, face à cette assemblée pré-définie qui n'en finit pas de se bouffer le nez, enfermée dans une pièce. Famille je vous hais : celle dont on hérite (les parents, les frères et sœurs) et celle qu’on crée (avec son conjoint, les enfants). Elle te détruira - l'avertit un sage du bois d'un geste solennel. Les images et les textes présentés sur ce site sont la propriété exclusive de leurs auteurs respectifs. On rit, on s'identifie, on compatit (...)... Hélène Phénix; Sarah Bouthier; Alexandra Causse; Morad Tacherifet; Jules Lecointe; Johann Coste; 8/ 10. Un Air de famille est donc d'abord une pièce de théâtre, et le restera avant tout.
Un air de famille.
L'attachement aux personnages ne se fait pas, leur détresse ne nous émeut pas ; on rit de quelques percutants dialogues fusant ici ou là plus que des situations, pas franchement neuves ou originales. 8. Dès leur apparition, les masques tombent. Une troupe audacieuse a mis tous les atouts dans son jeu et le public dans sa poche, en jurant fidélité à des dialogues qui crépitent d'une cruauté al dente quand ils ne trahissent pas de touchantes fragilités. Car dans son adaptation, Cédric Klapisch n'est pas parvenu à s'approprier "l'enfant" Jaoui/Bacri, il n'a fait que de l'illustration. + d'infos sur Abonnements solidaires
Un air de famille Réalisé par Cédric Klapisch Année de sortie 1996 Nombre de citations 11 Note moyenne des citations 6.21 Publication 11 février 2007 Dernière mise à jour 3 juillet 2020 Liens Proposer une citation pour ce film.
Mais ce vendredi-là, trois événements extérieurs vont exacerber les affects : Philippe est passé à la télévision l'après-midi même ; Betty a eu une altercation avec l'un de ses supérieurs ; et Arlette, la femme d'Henri, est introuvable. mise en scène Texte . Rire. Jeu des acteurs. L'histoire est simple : les membres d'une famille la mère, la soeur Betty (Jaoui), les deux frères Henri (Bacri) et Philippe (Yordanoff), sa femme Yolande (Catherine Frot) ont pris l'habitude de se retrouver chaque vendredi soir pour dîner ensemble. 8. Un Air de famille est donc d'abord une pièce de théâtre, et le restera avant tout. De Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui . Un air de famille. A plusieurs reprises, ils sont filmés en train d'attendre, et l'on se demande ce qui les retient de prendre la poudre d'escampette, si ce n'est un film à terminer. Intérêt intellectuel. On n’en finit pas de rire....Cathy Guillemin et sa troupe de comédiennes et de comédiens ont trouvé le ton et le rythme juste. 7,8. Deuxième point, la montée des tensions au sein de la famille va s'organiser autour de quelques leitmotivs, ce qui va très vite donner une sensation de répétition des situations. Thèmes. Un portrait de famille ruinée par les habitudes, les faux semblants, les préférences, les dîners du vendredi (dimanche pour ma part).
Psychologie lourdingue et mise en scène trop voyante : malgré d’excellents comédiens, Un Air de famille s’enlise.Un Air de famille est la deuxième pièce du couple Bacri-Jaoui, après Cuisines et dépendances qu'ils avaient déjà coécrit et interprété. Don, désir, famille. Critique; Histoire; On pense souvent que le cadeau suffit pour combler celui qui le reçoit. Entre café-théâtre et boulevard, leur premier essai était plutôt réussi : des dialogues qui faisaient souvent mouche, servis par des auteurs en premier lieu acteurs : Jean-Pierre Bacri qui excelle dans le genre taciturne et tranchant et Agnès Jaoui élève à Nanterre de la génération des Isabelle Renauld et Valeria Bruni-Tedeschi, ayant fait ses classes avec Chéreau et Romans que l'on découvrait à l'écran. C’est faux : un don véritable couronne un désir; il peut être inouï, il n’est jamais inespéré. D'abord parce que l'unité de lieu l'action se déroule tout entière dans le café d'Henri semble plus un artifice de mise en scène qu'une vraie nécessité pour les personnages. Un portrait de famille ruinée par les habitudes, les faux semblants, les préférences, les dîners du vendredi (dimanche pour ma part). Répliques du film (11) C’est pour les enfants que ça doit être terrible. Point de rythme frénétique, la pièce traite d'une prise de conscience progressive.
Abonnements solidaires Un air de famille, comédie française de Cédric Klapisch, 1996.