Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Coronavirus " cherries picking" ou "picotons ensemble"⁷ La production à partir du lignite est fluctuante de 1990 (169 TWh) à 2013 (161 TWh), pour décroître ensuite à 146 TWh en 2018. Quand la France pour de basses raisons idéologiques, et pour un coût significatif pour le contribuable français, en pleine crise économique, ferme à Fessemheim une usine sûre, compétitive, decarbonée , contributive à la sûreté du système électrique Français et européens, L'arrêt volontaire de Fessemheim de la part des Pouvoirs Publics, sans aucune valeur ajoutée pour la lutte contre l'effet de serre climatique, pénalisante financierement pour le consommateur d'electricite comme pour le contribuable, sans aucun moyen disponible pilotable et complémentaire de substitution, induit une augmentation du risque sur la sûreté du système électrique.N'y aurait il pas de très lourds intérêts financiers, geopolitiques et électoraux, pour mobiliser ainsi, sur les ENR , des centaines de milliards d'euros sur des investissements régulés et financés par le consommateur d'electricite et le contribuable à leur corps défendant, sans aucune valeur ajoutée pour la lutte contre l'effet de serre ou pour la surete du système électrique, alors que dans même temps le pays croule sous les dettes publiques ??? L'arrêt politique du nucléaire en Allemagne est une aberration écologique et économique. Non, la consommation de charbon et de lignite n’a pas augmenté du fait de la sortie du nucléaire, elle a décru, comme la production à partir de l’ensemble des combustibles fossiles.
Elle est également supérieure à la somme des baisses des productions d’origine charbon, lignite et uranium (162 TWh). Ce choix est dicté par l’accès libre de cette base et aussi parce qu’elle permet des comparaisons internationales car les données de chaque pays de l’Union européenne y sont traitées de la même façon.La consommation finale est la quantité d’électricité consommée par l’ensemble des consommateurs finals d’électricité hors secteur de l’énergie : l’industrie, les transports, les ménages (secteur résidentiel), les activités tertiaires, l’agriculture et la pêche.Le passage de la consommation finale à la production brute d’électricité se fait en plusieurs étapes :La consommation intérieure est la quantité d’électricité consommée par l’ensemble des consommateurs intérieurs au pays. Mais, sur la même période, la production à partir du gaz naturel a augmenté de 31 TWh.L’histogramme de la figure 8 met en évidence les variations comparées des contributions de chaque grande filière sur la période 2000-2018 de baisse de la production d’origine nucléaire.Jusqu’au milieu des années 1990, la seule contribution notable est celle de l’hydraulique qui reste à peu près au même niveau sur l’ensemble de la période étudiée, allant de 20 TWh en 1990 à 27 TWh en 1996, 21 TWh en 1998, 28 TWh en 2002, pour se stabiliser ensuite entre 25 et 29 TWh, puis descendre à 24 TWh en 2018.La production du photovoltaïque décolle plus tard, au début des années 2000, et croît très rapidement ensuite pour atteindre 12 TWh en 2010, 31 TWh en 2013 et 46 TWh en 2018.Bien que moins spectaculaire, la production à partir du biogaz, des biocarburants et des déchets augmente également à partir de 1,5 TWh en 1990 à 2,5 TWh en 2000, 4,3 TWh en 2000, 14 TWh en 2005, 33 TWh en 2010, et 51 TWh en 2018. Non, l’Allemagne n’a pas importé un excédent d’électricité de la France, bien au contraire, sauf pour l’année 2011, quand huit réacteurs électronucléaires ont été arrêtés.Liste des réacteurs en fonctionnement et à l’arrêt en Allemagne au 31.12.2017 : Figure 12 – Le programme d’arrêt des réacteurs électronucléaires en AllemagneFigure 13.