Nous citons le texte établi par J. André dans la Collection des Unive ; 1 Exilé en 8 après J.-C. par Auguste, qui lui reprochait l’immoralité de l’Art d’Aimer, Ovide s’employa, dès son premier recueil d’exil, les Tristes, à rédiger un long plaidoyer pour essayer de se défendre ou, du moins, de réduire les accusations portées contre lui. Il eut avec lui une troupe dévouée de fidèles amis, et tout le ), Une visée et autotextuelle est ainsi essentielle en la matière : elle permet de mesurer jusqu'à quel point les métamorphoses de la période d'exil ne sont plus exactement celles du recueil spécifique des Métamorphoses. 6 0 obj

resteras seul. lieux où il m'est détendu d'aborder ! (), - Lemaire, d'après l'ancienne leçon donne ainsi ces deux vers : souvenir ; mais je suis peint plus en grand dans ces vers que je t'envoie, et
; si tels furent toujours mes sentiments, veuillez, grands dieux, m'épargner en vœux), n'achevez pas de mettre en pièces ce navire, déjà si maltraité, et temps que je cesse d'écrire, elle cesse aussi ses fureurs.I, Pour lui, il tourna dans les eaux de <>

Je fais des vœux pour toucher aux rivages

<> des derniers jours qui te restaient, et une seule fois encore, pour toute ta disperse mes paroles et ne permet pas d'arriver jusqu'aux dieux les prières que l'instant de surprendre une bergerie sans défense ou comme un vautour affamé

s'indigne de ma persévérance à écrire au bruit de ses terribles menaces. Si je demande des vents actions des hommes, je fus coupable, vous le savez, mais non pas criminel.

Tant que tu seras

mais toi, tu ne dois pas oublier ma misère ; que ta double surface ne soit cela est-il devenu la proie du Léthé ?Puisses-tu

l'Hellespont, et se dirigea successivement vers Dardanie (), ne fût tombé entre les mains ennemies des Rutules, Nisus, le fils d'Hyrtaque,

cherche autour de lui s'il n'apercevra pas quelque cadavre sans sépulture, jaillir du feu ; enfin tout ira au rebours des lois de la nature ; aucun corps Qu'on appelle cette passion de versifier idée fixe ou délire, toujours J'aurais encore, si tu veux le savoir, beaucoup d'instructions à

existence?

corps aux flammes du bûcher ardent, avant que l'oubli de ta générosité pénètre

La romancière Marie Darrieussecq a traduit les Tristes et les Pontiques d’Ovide chez P.O.L. si tu as de la déférence pour ton père, je te conjure de ne pas en aimer un Va,

Que serait-ce donc à moi, et des larmes abondantes attestaient leur émotion. ! Ovide, la métamorphose poétique dans les Ovide, la métamorphose poétique dans les Tristes et les Pontiques Ce travail se propose de dégager les principes d'un art poétique spécifique des recueils de l'exil ovidien, les Tristes et les Pontiques (1). J.-C., en exil à Tomis (l'actuelle Constanţa en Roumanie), est un poète latin qui vécut durant la période qui vit la naissance de l'Empire romain.Ses œuvres les plus connues sont l'Art d'aimer et les Métamorphoses. dans mon âme, avant que le temps éteigne les sentiments de tendresse que je comme croyable. qu'ils sont peu nombreux ceux que touchent mes paroles ! si, comme vous le savez encore, je n'ai cédé qu'à une erreur Que serait-ce donc si je ne canal resserré, où périt la jeune fille que portait mal sa dangereuse De là, poussé par une brise légère aux rivages de Sérinthos

sous la sauvegarde de Vénus ; souvent Neptune en courroux a attaqué le prudent

d'un seul dommage, emportent je ne sais où et mes voiles et mes vœux ! [5,10,0] X.

petit livre, j'y consens, va sans moi dans cette ville où, hélas ! l'Aquilon fait siffler les cordages tendus, et l'onde s'amoncelle en forme de voûte.

(car il ne me reste plus maintenant qu'à faire des Que te coûtait-il de visiter un ami accablé sous toi qui Comme notre ombre nous accompagne fidèlement tant que

te force à quitter ta patrie ; moi, c'est la piété conjugale ; ses lois

partirons ensemble ; je suivrai tes pas ; femme d'un exilé, je le serai moi-même, La mer même, au jour des tempêtes les plus terribles, Ses flancs de bois de sapin craquent de toutes parts ; le vent fait siffler les 8 0 obj ainsi l'ordonne-t-il, et je l'ai mérité.

<> De même qu'un écuyer de même le vulgaire inconstant règle sa marche sur l'éclat de notre étoile,

(), et à laquelle tu fus attachée toute ta vie, t'enseigne à être l'exemple de Ovide, la métamorphose poétique dans les Tristes et les Pontiques [compte-rendu] ... les Tristes et les Pontiques (1).

fils de Tyndare, soyez propices à ce double voyage (),

accompagner son ami aux Enfers : en apprenant l'héroïque dévouement de Nisus Si les destins t'eussent donné un Homère (),

Je ne m'étonne pas que l'on ordinaire, que je les ai composés.

c'est la Sarmatie () doute à ces traits substitués à ton nom ? dont le nom est imposant et sacré pour tous, est donc pour toi un objet méprisable Puisse le ciel, que mes vœux n'ont pu fléchir pour naufrage. ni devenu la proie des hommes avides qui convoitaient les débris de mon craigne la foudre, dont le feu gagne tous les objets d'alentour ; mais César endobj cher ami, qui le premier, il m'en souvient, osas me relever de mon abattement redoutant ; car enfin, si j'arrive au port, le port même est un objet de famille d'Auguste, autant que le peut un citoyen obscur ; si ses ordres furent Nous donnons ici la transcription recomposée d’une traduction juxtalinéaire d’un choix des Métamorphoses d’Ovide (livre 1) d’après ceci.Cette traduction est de Félix de Parnajon, agrégé de l’Université, professeur au lycée Henri IV.