Le 25 janvier, lors de la conférence de presse donnée à Paris, Karine Paris, fille d’une victime du crash et présidente de l’Adfv avait indiqué que «le sentiment des familles est qu’Air Caraïbes a décidé de faire appel sous la pression de sa compagnie d’assurances, Axa». Crash de St Barth : Le procès en appel s'achève aujourd'huiCrash de Saint-Barth : Ligne de défense d’Air Caraïbes Source : Le Journal de Saint Barth – N° 699 – 20 septembre 2006 Les 51 pages qui composent le jugement devaient être communiquées aux parties au procès en ce début de semaine. les images de vidéosurveillance qui ont enregistré la scène pour déterminer les
effectuait les manœuvres d’arrivée d’un
7 ans après le crash de St Barthélémy, le dossier revient encore devant la justice. Il lui était reproché d'avoir laissé un équipage sous-entrainée, le soin de poser l'avion sur une piste réputée très difficile. Face à cette nouvelle procédure engagée par la compagnie aérienne régionale, l'association d'aide et de défense des familles des victimes parle d'acharnement. Une enquête a été ouverte. L’assureur avait développé dans sa défense l’incompétence du tribunal correctionnel en vertu de la Convention de Varsovie pour statuer sur l’action en indemnisation des associations, en d’autres termes leur droit à la réparation.Les familles ont accueilli avec soulagement cet arrêt, mais leur espoir de mettre fin à 7 longues années de procédure judiciaire, forcément éprouvantes, est tombé.L’arrêt a été lu le mardi 29 avril 2006 à 8h30 par le président de la Cour. Lundi, la veille de l’ouverture du procès, Axa avait pour sa part déclaré dans un communiqué qu’elle avait “souhaité D’autres parties civiles se trouveront également au procès, dont des membres de la famille Questel qui ont vu leur père ou grand père Augustin Questel,prisonnier de sa maison en flamme, périr à l’occasion du crash. aurait été distraite quand elle s'est trop approchée de l'avion, alors que les moteurs n'étaient pas tout à fait éteints. Aucun passager de l'appareil n'a survécu à l'accident et une personne qui se trouvait au sol a également été tuée, ont annoncé les autorités locales. Un peu plus de cinq ans après les faits, le tribunal correctionnel va donc se pencher donc sur les responsabilités De même, comment ne pas douter de sa compassion, lorsque présentant sa commisération, il lâche «aux familles de victimes du crash du 24 juin 2001» quand le 24 mars 2001, date réelle du crash, est gravé à jamais dans le coeur de ceux qui restent. Source : InfoAntilles.com - Nina Barillé – 29 janvier 2008 de l’avion Winair, choqués, ont été mis en congé pour
A cette occasion, Richard Degryse, responsable de la formation de la compagnie Air Caraïbes à l’époque des faits, mais également la compagnie Air Caraïbes mise en examen à titre moral et qui devrait être représentée à l’audience par Jean-Paul Dubreuil, le président de la compagnie, comparaîtront pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité et de prudence. Les débats sont prévus de durer deux jours, aujourd’hui jeudi 29 et demain vendredi 30 juin, mais le parquet a gardé la possibilité d’ajouter une demi-journée supplémentaire. Un couple de résidents de Saint-Barth arrivant de... V.A 06/06/2020 Sa ligne de défense est claire : les fautes ou les manquements à la sécurité susceptibles d’être reprochés à Richard Degryse s’inscrivent dans le cadre spécifique de ses fonctions de responsable des opérations et non dans celui de ses fonctions de directeur de la compagnie. Dès lors, la responsabilité de la SA Air Caraïbes ne peut être engagée. Le tribunal a par ailleurs reçu les constitutions de parties civiles –près de 70- dont les intérêts seront examinés lors d’un procès civil qui se tiendra le 22 décembre prochain au tribunal de Basse-Terre. Si Jean-Paul Dubreuil, président d’Air Caraïbes avait fait le déplacement depuis la métropole et assisté à la première journée d’audience du procès de première instance, hier, c’était le directeur général, Serge Tsygalnitzky, qui représentait la compagnie à la barre. a immédiatement prodigué à la victime les premiers gestes de réanimation. Les auditions … En clair, le tribunal aurait estimé que le responsable des opérations comme la compagnie savaient avoir formé un équipage dangereux pour n’avoir pas respecté l’obligation de vol d’entraînementpour un pilote reprenant lescommandes d’un appareil plusde 90 jours après les avoir quittées.