»« quand les paroles des chansons ne rabaissent pas les femmes à des esclaves sexuelles, comme dans la chanson de Jocelyne Robert, cité par Ulysse Bergeron, « De la jeune fille "modèle" », Réseau québécois d'action pour la santé des femmes, cité par Johanne Angeli, « Une angoisse à relativiser », Lydya Assayag, cité par Ulysse Bergeron, « De la jeune fille "modèle" », Pierrette Bouchard, Natasha Bouchard et Isabelle Boily, L'hypersexualisation est présente surtout dans les sociétés occidentalesLe phénomène est mis en lien avec l'hypermédiatisation de conduites sexuelles dans l'habillement surtout mais aussi dans l'industrie du spectacle, les médias ou encore l'accès à la pornographie facilitée par internet. Une pression s’exerce sur eux afin de correspondre à ce modèle d’homme viril : fort et musclé devant à tout prix plaire aux femmes.
Plus d´articles de Contributeur Respect Mag En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies susceptibles de nous aider à assurer le traitement de vos demandes, identifier le contenu qui vous intéresse le plus ainsi qu'à mesurer nos audiences et repérer certains dysfonctionnements. Il peut avoir des conséquences importantes, notamment sur nos manières de penser et d’agir, sur notre sexualité et au niveau des relations hommes-femmes. Hypersexualisation des jeunes filles : conséquences et pistes d’action Réseau québécois d’action pour la santé des femmes, 2007 Présente des conférences sur l’hypersexualisation ayant eu lieu au Québec. corps des femmes et des jeunes filles, quelquefois celui des hommes et des jeunes garçons. objectification des femmes, réduites à leur corps sexué uniquement. Tous droits réservés. Les enfants, en besoin constant d’attention de la part des parents, pensent ou espèrent se faire remarquer par leur comportement « de lolitas »…Il est temps. D’autres réclament une sensibilisation des enfants au phénomène à l’école. Derrière cette recherche du « plaire à tout prix » se cache souvent, chez elles, un besoin d’attention et d’affection. Car nombreuses sont celles qui adoptent parfois des comportements dangereux, provoquant des troubles du comportement alimentaire, ou qui ont recours à la chirurgie esthétique pour ressembler aux stars de la pop (qu’elles adorent !) Pour les filles, le phénomène d'hypersexualisation est plus dangereux que chez les garçonsDans une étude sur des jeunes âgés de 12 à 17 ans, la sexologue Francine Duquet observe une exposition précoce à la consommation sexuelle, bien que ces images soient interdites par la loi chez les mineurs. Avant toute chose, une tentative de définition de l'hypersexualisation s'impose.
Les conséquences sont multiples. Partout, à la télévision, dans les magazines, sur les affiches publicitaires et les réseaux sociaux, on met l’accent sur l’apparence physique. Partie 1 : Comprendre « L’hypersexualisation valorise le paraître aux dépens de l’être;
Bien au contraire, les adolescentes seraient tout à fait impuissantes devant la voix des médias, sans cesse axée sur le sexe et la commercialisation de celui-ciLa présence de l'hypersexualisation dans les médias découlerait du fait que les années de Les jeunes cherchent des modèles à imiter pour développer progressivement leur identitéL'hypersexualisation est un phénomène complexe dans lequel plusieurs facteurs entrent en jeu. Pourtant les stéréotypes, les clichés sexistes et l’hypersexualisation n’ont jamais été aussi présents. Cette éducation doit dans ce cas prendre en considération la question des rôles sexuels, des stéréotypes sexuels associés aux hommes ou femmes, et leur impact sur les relations garçons-filles ; alerter sur les messages troubles véhiculés par la pornographie ; alerter sur les pressions exercées sur leur comportement ; leur expliquer les outils technologiques ou comportements protégeant leur vie intime ; aborder les questions de désir, plaisir et amour, apprendre à identifier ses émotions et à les évaluer, et apprendre à s'affirmer« représentation de l’enfant comme une sorte d’adulte sexuel miniature »« Ce qu'il est important de comprendre est que ce phénomène découle directement d'intérêts commerciaux qui visent tout simplement la vente de produits et de services »« commercialisation indue de la sexualité dans les médias »« le rapport au corps, l'estime de soi, la banalisation de la violence sexuelle et même des troubles alimentaires.