Quelle claque !!!

Le film aurait merité au moins 5 minutes de plus !Bref pour finir je tenais à saluer la prestation magistrale de J.K Simmons (deja extraordinaire dans la serie carcérale Oz) qui nous campe ici l'un des meilleurs méchants du cinéma de ces dernières années. Inspiré de son histoire personnelle, Damien Chazelle signe un premier film électrique au ressort dramatique haletant. Voir la critique sur le site de Studio Ciné Live. C’est aussi – et surtout – un grand film sur la filiation contrariée et sur la transmission. Derrick Borte avec Ce n’est pas tant le sujet qui use à la longue, mais le caractère prévisible des innombrables face-à-face entre la victime et le bourreau. Publiée le 25 décembre 2014 Le chef d'orchestre a-t'il raison? Grosse mandale dans la gueule ce film. De

par Mathilde Blottière

De Toutes ses scènes avec Fletcher, d’une violence psychologique inouïe (on pense à un "Full Metal Jacket" version studio d’enregistrement), sont frappées du sceau d’un sadisme qu’il va s’ingénier à retourner et à transformer en force intérieure au motif, éculé mais sacrément dramatique, que les grands artistes naissent dans la douleur.

Le problème, c’est que le film ne comporte qu’une scène, répétée en boucle jusqu’à l’épuisement (…). C'est aussi - et surtout - un grand film sur la filiation contrariée et sur la transmission.

Sur le mur de la chambre d’Andrew Neyman (Miles Teller), le jeune héros de ce récit de (dé) formation, un poster proclame : Andrew Neyman est prêt à tout sacrifier pour devenir un grand batteur de jazz, et la divinité à qui il fait cette offrande s’incarne en un professeur qui ferait passer le sergent Hartman de Pour les élèves du conservatoire new-yorkais que fréquente Andrew, il existe un saint des saints, l’orchestre que dirige Terence Fletcher (J. K. Simmons).

Lorsque celui ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…

Lire ses 21 critiques Tout ça n'est pas seulement de l'esbroufe visuelle qui lorgnerait du côté de David Fincher (...). 24 décembre 2014

Pourquoi cette fin si brutale ?

Après l'ajout du film Get Out dans le catalogue Netflix, voici d'autres excellents longs-métrages produits par Blumhouse...Christopher Nolan, Damien Chazelle, Denis Villeneuve, Quentin Tarantino... Ils figurent dans le classement des meilleurs... Avec

Non seulement il abreuve d’insultes ses élèves (et l’on se demande comment, en plein Manhattan, au XXIDans ce microcosme totalitaire, Andrew trouve facilement sa place.

Gros plans sur le héros. Quant à l'univers Jazz/batterie c'est pas forcément ma cam !

J'ai été scotché devant mon écran du début à la fin ! De L'histoire est prenante, ce parcours d'un jeune batteur au sein d'une grande école de musique. En prenant des éléments a priori abscons – un tempo à sept temps, l’accord d’une caisse claire – en en faisant des enjeux de vie ou de mort pour les protagonistes, il place le spectateur dans la position du cancre admiratif, qui regarde bouche bée l’affrontement d’êtres supérieurs se disputant la position de mâle alpha d’une meute qui se trouve être, plutôt qu’une famille mafieuse ou une équipe de foot américain, un orchestre de jazz. Ce soir, Première vous recommande Whiplash, Marius et Royal Affair.Whiplash : le court-métrage qui a permis à Damien Chazelle de financer son film est en ligneLes mains en sang. Critique «Whiplash» met en scène une joute maître/élève de haute tension. Christopher Nolan