Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de Patricia Bouchon, commis en 2011. Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Paris Match en toute sécurité, validez votre email :
"Il est possible que Laurent Dejean soit coupable mais les preuves font défaut", avait déclaré le magistrat. Tous droits réservés. Il avait déclaré que quelques secondes après avoir croisé une joggeuse, il avait failli emboutir une Clio stationnée à contre sens, tous feux éteints, dans laquelle se trouvait un homme barbu.A partir de ce témoignage, un portrait robot du suspect a été réalisé et plusieurs personnes ont affirmé reconnaître Laurent Dejean, dont son ex-compagne.Relevant l'absence d'éléments probants, les avocats Pierre et Guy Dubuisson ont pour leur part dénoncé dans leur plaidoirie la fabrication "d'un coupable idéal" par les enquêteurs. "La justice est extraordinaire: après une analyse méthodique, l'avocat général estime qu'il n'y a pas assez d'éléments à charge pour renvoyer Laurent Dejean devant la cour d'assises, et la chambre d'instruction dit le contraire, l'un dit blanc, l'autre dit noir", a commenté jeudi Me Debuisson, après la décision de la chambre d'instruction.L'avocate des parties civiles, Me Léna Baro, qui a confirmé la décision à l'AFP, devait s'exprimer en fin de matinée au côté de la fille de la victime, Carlyne Bouchon.
© Copyright Paris Match 2020. Celle-ci avait considéré le réquisitoire du parquet général comme un "coup de massue". Laurent Dejean, 39 ans, a été condamné vendredi à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Garonne Sa défense a annoncé qu'elle allait immédiatement faire appel. "Il est difficile d'imaginer que tout va s'arrêter", avait-elle dit à l'AFP, jugeant alors un non-lieu "inimaginable".© Copyright Paris Match 2020. "On se doute qu’il va y avoir appel mais pour le moment on se réjouit de la nouvelle", a-t-elle ajouté. Son corps avait été retrouvé un mois et demi après, vertèbres et crâne enfoncés, un gant en latex enfoncé dans la gorge. Patricia Bouchon était partie faire un jogging au petit matin le jour de la Saint-Valentin en 2011 près de Toulouse, son corps avait été retrouvé un mois et demi après. Sa défense estime que les charges sont insuffisantes.
"Ma mère n’est pas morte pour rien, on ne peut que se réjouir, il y avait une grosse crainte d’un acquittement", a lancé leur fille, Carlyne Bouchon.
L'homme de 39 ans est accusé d'avoir assassiné Patricia Bouchon alors qu'elle était partie faire un jogging à l'aube, le 14 février 2011. Le 14 février 2011 à Bouloc, près de Toulouse, Patricia Bouchon n'était pas revenue de son jogging matinal. Meurtre de la joggeuse Patricia Bouchon : ... ce père de famille était parti avec sa fille à la recherche de sa femme de 49 ans qui n'était pas revenue de son jogging matinal. Fin 2017, le même avocat général avait estimé qu'il n'y avait pas dans le dossier de plus de 40 000 pièces, les éléments nécessaires pour un renvoi devant les assises. Tous droits réservés. Son meurtrier avait aussi essayé de l'étrangler mais aucun abus sexuel n'avait pu être mis en évidence.Laurent Dejean, qui avait déjà subi des hospitalisations d'office et des "traitements très lourds", Cependant, mi-janvier, l'avocat général de la chambre de l'instruction a estimé dans son réquisitoire qu'il n'y avait pas, dans le dossier de 50 000 pages, les éléments nécessaires pour un renvoi devant la cour d'assises, avait alors dit Me Guy Debuisson.Le parquet général, qui s'était pourtant toujours opposé à la remise en liberté de M. Dejean, est ainsi allé à l'encontre du juge d'instruction qui avait renvoyé le suspect aux Assises. "Nous ne pouvons pas accepter qu'en 2019 on soit condamné sans preuve", l'accusé était "sous 'cachetons', il était difficile pour lui de s’exprimer calmement", a affirmé un des avocats, Pierre Dubuisson. Pour associer votre compte PassMedia avec votre compte Paris Match en toute sécurité, validez votre email : Après cet incident, la famille de la victime a raconté à la barre qui était Patricia Bouchon. Tout juste sept ans après les faits, la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse "dit qu'il y a des charges suffisantes contre Laurent Dejean", un plaquiste incarcéré depuis quatre ans, selon la décision de justice lue par l'avocat du suspect Me Guy Debuisson. "C'est clair, c'est net, c'est précis", a déclaré l'avocat en son cabinet, "dans ce dossier, il fallait un coupable, il a été incarcéré longtemps après les faits; par sa personnalité, Laurent Dejean est le coupable idéal", a-t-il ajouté.Laurent Dejean, présenté comme "psychotique" pendant l'enquête, est en prison depuis février 2014 pour le meurtre, trois ans plus tôt, de Patricia Bouloc, mère de famille de 49 ans.Cette secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains était partie le 14 février 2011 vers 4h30 du matin faire son jogging autour de Bouloc, à 25 kilomètres au nord de Toulouse.
Autre déclaration troublante, l'accusé avait affirmé qu'il manquait "deux galets" sur la scène de crime, et que ces galets "pouvaient être l'arme du crime".Me Julliard a également plaidé la dangerosité de l'accusé qui consommait du cannabis et de la cocaïne, "accélérateurs de sa maladie" selon lui.
Selon la défense, l'enquête n'a notamment pas permis de rattacher M. Dejean au crime, l'ADN retrouvé sur la victime n'étant pas le sien et la voiture aperçue sur les lieux étant une Clio grise alors que la sienne était blanche, a fait valoir l'avocat. Nicolas Gelis a été longuement entendu mardi 19 mars 2019, au 4ème jour du procès de Laurent Dejean jugé pour le meurtre de Patricia Bouchon. "A un certain moment, il a fallu que l'on trouve un coupable", a tonné Me Guy Dubuisson. Le site Paris Match est édité par Lagardère Média News Vous disposez déjà d'un compte sur parismatch.com avec l'email Depuis l’élection présidentielle controversée dimanche 9 août, le peuple biélorusse se soulève contre Alexandre Loukachenko, président depuis 26 ans. Laurent Dejean, incarcéré depuis quatre ans, sera renvoyé aux assises. Laurent Dejean a été condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de Patricia Bouchon.
La veille, au terme de 11 jours de procès, l'avocat général David Sénat avait requis l'acquittement de Laurent Dejean, un aide-plaquiste qui a toujours plaidé son innocence.